âge vingt-trois ans. date de naissance elle est née le treizième jour du mois de mars, en 1991. lieu de naissance elle a vu le jour à paddington, à londres, en angleterre. nationalité kaya, c'est une anglaise de pure souche, avec des origines brésiliennes. orientation sexuelle bisexuelle, voir pansexuelle, elle est très ouverte d'esprit. statut civil célibataire depuis peu, elle a quitté son petit-ami qui ne supportait pas son succès. elle a toujours voulu avoir sa famille près d'elle sans que cela n'engendre de conséquences avec son travail et elle n'a pas hésité à arrêter cette relation au profit de son métier. qualités et défauts souriante, adorable, douce, marrante, maligne, brillante, colérique, rancunière, timide, discrète, impatiente, observatrice, audacieuse, intrépide. métier actrice et mannequin, elle brille sur les deux fronts. avatar choisi kaya scodelario. crédits tumblr & BubbleGum. & Chaussette. groupe choisi humility & charity ; modesty & gratefully

titre de la partie ❖« what's up? » elle demande avec un sourire amusé en se laissant tomber sur son siège. kaya, elle haïssait l'avion avant qu'on ne l'oblige à y entrer plusieurs fois par semaine pour aller d'un plateau à l'autre ou pour assister à une grande soirée. aujourd'hui, elle aime l'idée de voler au-dessus des nuages, de parcourir le ciel comme un oiseau. elle ne sent ni le vent sur son visage et dans ses cheveux ni l'adrénaline mais il y a quelque chose de poétique qu'elle perçoit par-delà les hublots et cela suffit à rendre le voyage moins pénible. puis il y a les gens, autour. étant donné qu'elle ne voyage pas en première classe et qu'elle se glisse avec les voyageurs 'moyens',  il y a toujours quelqu'un qui la reconnaît et qui vient lui parler. elle aime leur faire la conversation. elle a d'ailleurs une petite fille, à côté d'elle, avec qui elle a dessiné quelques heures plus tôt. mais à présent, la petite est profondément endormie contre sa mère qui lit un livre dans une langue de kaya ne parle pas. elle aime cette facilité qu'elle a de se mêler dans la foule. parfois, ça lui manque. mais rien ne vaut le plaisir de se voir à l'écran, alors elle en oublie les défauts. « you shouldn't have done that. » il souffle d'une voix fatiguée au bout du combiné. très clairement, il ne lui pardonne pas d'être parti sans lui, alors qu'il le lui avait interdit. il le lui avait dit de façon précise, d'ailleurs, qu'il ne voulait pas. kaya soupire doucement loin du portable, espérant ne pas réveiller la môme à côté d'elle. elle l'a prévenu, scott, pourtant. elle lui a dit qu'elle n'arrêterait pas de voyager, de travailler, de se montrer sous prétexte qu'ils sont fiancés. elle lui a dit dès le second rendez-vous qu'elle ne pourrait tout simplement pas se détacher de cette partie d'elle, et qu'il devait l'accepter. elle aime son métier, elle aime jouer avec des inconnus, elle aime se faire des amis, elle aime incarner une héroïne puis une méchante, elle aime les tapis rouges et les enfants qui la reconnaissent dans la rue. elle aime signer des autographes et elle aime rendre sa mère fière d'elle. pour rien au monde, elle n'arrêterait. pas même pour l'amour de sa vie. et ça, elle l'a dit de nombreuses fois. au fil du temps, elle pensait qu'il l'avait compris. qu'il n'essaierait plus de se mettre en travers de son chemin. mais ce n'est évidemment pas le cas. et elle sent son coeur qui s'effrite au rythme des secondes. « we already have talked about that... » elle tente doucement d'une fausse voix enjouée pour noyer le conflit. elle essaie, toujours, de faire en sorte que cela se passe bien. elle essaie de ne pas s'agacer alors qu'elle sent la colère bouillir dans ses veines. elle essaie de ne pas raccrocher alors qu'elle s'impatiente déjà. elle essaie de ne pas prendre de décision hâtive. elle aurait aimé que cela se passe autrement, très sincèrement, mais quand on lui a demandé de se rendre à los angeles pour un tournage, elle n'a simplement pas pu dire non. elle a demandé à son agent de lui trouver un toit à santa monica et elle a fait sa valise. elle pensait qu'il comprendrait... bon sang, elle en était persuadée ! elle pensait qu'ils étaient faits l'un pour l'autre et s'en était persuadée. mais maintenant qu'elle voit son vrai visage d'homme possessif et jaloux alors qu'elle est une féministe dans l'âme très accrochée à ses valeurs, elle a simplement l'impression d'être tombée amoureuse d'un autre. et ça la bouffe déjà, tout ça. elle joue fait tourner la bague à son doigt d'un geste distrait. ils allaient se marier... « i wouldn't have the heart to let you go but i will if you don't stop. » explique-t-elle finalement, au bout de quelques secondes de silence. il fait nuit, à londres, elle sait et elle ne pensait pas l'appeler ce soir mais quand elle a compris qu'il était réellement en colère, elle voulait simplement vérifier qu'il allait bien. il a beau être tard, ça n'arrête pas le garçon qui fait un bruit agacé. et elle sait, elle sent qu'il n'a pas le coeur à se battre ce soir. qu'il ne va pas essayer de la récupérer. qu'il va la laisser faire ses clics et ses clacs et enterrer leur histoire. alors elle crache plus qu'elle ne dit, amère et désœuvrée par la manière dont les choses se sont passées ces dernières semaines : l'enterrement de son père, les fiançailles, l'annonce du tournage, le départ. elle n'aurait rien fait différemment et pourtant, elle a l'impression que c'est de sa faute. « we two, it's over. have a great life, scott. and good night, by the way. » elle raccroche avant qu'il n'ait pu parler - ils se sont tellement disputés avant ce soir que cela lui paraît être la conversation la plus saine qu'ils aient eu depuis un mois. et doucement, très doucement, elle ferme les yeux pour ne pas pleurer en espérant que demain, le monde redevienne un peu plus coloré. sa bague quitte son doigt pour rejoindre sa poche et quand elle tourne les yeux vers le hublot une dernière fois, elle croise le regard de la mère qui penche la tête doucement avec un sourire d'encouragement. les gens l'adorent, lui a dit sa maman. et elle sait, aujourd'hui, que cette femme-là l'aime bien plus encore mais pour une autre raison: elle est humaine. un sourire en guise de merci sur les lèvres de kaya, un regard océan pour la petite et un sommeil réparateur. car dans quelques heures, elle sera à los angeles et elle n'aura pas le temps d'être triste.