Malgré ma petite taille, je suis une boule d’énergie + On me décrit comme une personne souriante et qui apprécie donner de son temps + Si vous êtes un ami, je ferais tout pour vous aider dans les problèmes + Mon accent anglais fait rire beaucoup mais j’en suis très fière + Malgré mon âge, je demeure une grande enfant avec mes proches. Je suis même un gros bébé quand je retrouve ma famille + Je suis effrayée par l’ignorance, que les gens puissent me détester. Cela peut être pour les fans mais aussi, envers les amis. Cela entraine une certaine possessivité et de la jalousie quand je ne vois pas les gens que j’aime + Impossible de me trouver avec une cigarette à la main. Je ne supporte pas l’odeur + Je suis mariée à ma carrière. Les hommes ne peuvent pas me suivre dans cet univers + Légèrement dyslexique, c’est parfois difficile de mémoriser les textes + Je suis une grande romantique qui reçoit jamais autant d’attention +

Les derniers examens approchaient à grand pas et les visites à la bibliothèque s’accumulaient depuis plusieurs jours. C’était assez amusant d’observer l’afflux sur les tables. Le reste de l’année, il n’y avait pas un chat. Du moins, les habitués. Ils devraient créer des cartes de fidélités. Je ne trouvais pas de place libre alors que je faisais parti de ces étudiants qui venaient au moins deux fois par semaine. Cet atmosphère oppressante ne donnait pas du tout envie de réviser. La majorité des jeunes ne savaient même pas où se situer dans les locaux. Par chance, deux personnes partirent pendant que je faisais ma ronde. Je me pressai pour occuper l’une des chaises. Cette perte de temps avait assez duré. Le mémoire n’allait pas être rédigé seul. Ordinateur, les bouquins achetés la veille, les ouvrages empruntés dans les rayons en arrivant, les écouteurs, une bouteille d’eau.. me voici prête pour trois longues heures de rédaction. Je pourrais travailler de mon appartement mais, la télévision m’appelait avec ses talk-shows. Tout devenait plus intéressant que les révisions. Réflexe en ouvrant l’ordinateur : le site de rencontre où j’avais rencontré Audric. On aurait pu se donner les numéros de téléphone mais, on était encore au stade de ne pas briser le virtuel et la réalité. La peur de la déception. Après avoir répondu à l’inconnu, je me pressai sur Facebook. Dix minutes plus tard, un message privé de ma soeur « Bosse au lieu d’être sur internet ! » Je ne pus m’empêcher de rire. C’était l’heure de la récréation pour ses gamins.. normalement je faisais attention de ne pas me connecter pendant ces précieuses minutes pour ne pas avoir ce genre de réflexion. Valentina savait que j’étais studieuse. Elle faisait cette remarque seulement pour m’enquiquiner. Je l’enviais. Les parents me payaient encore les études et l’appartement. Ils ne voulaient pas que je prenne de travail à mi-temps car j’étais la dernière des Florès à l’université. Ils essayaient de me convaincre que cela ne les dérangeaient pas. Autant les rendre fiers. Au travail ! Je tapais légèrement le crayon de mine sur le front pour me motiver. Oui, cela pouvait paraitre étrange et je m’en moquais totalement. Ces habitudes étaient miennes. Je me mettais dans l’ambiance en écoutant des musiques de films historiques. Mon mémoire portait sur le réseau Culper. Les pères fondateurs de l’espionnage américain pendant la révolution. Par chance, ces études me passionnaient depuis l’enfance. Beaucoup de personne de la promotion faisaient l’Histoire par contrainte. Comment pouvait-on gagner sa vie grâce à un domaine qu’on ne convoitait pas ? Je me considérais comme chanceuse. Ma famille a toujours été très compréhensible. Cela leurs avait fait peur à l’adolescence quand je me tournais vers le théâtre. Tout le monde était acteur en Californie. Ils n’avaient pas refusé cette activités extra-scolaire. Encore aujourd’hui, je participais à des castings pour l’amusement. Hors de question de jeter ces années universitaire à la corbeille. Ce fut en plein lecture qu’un visage familier fit son apparition dans la zone. Un léger soupire en voyant Nat. Il essayait de trouver une place libre. J’essayais de me centrer sur l’ouvrage malgré le fait que la respiration devint alors plus difficile. Je ne devrais pas ressentir ceci pour une personne qui s’était fichue de moi, voilà ce que je me disais en boucle depuis ces trois dernières années. Merci Valentina pour m’avoir convaincu de ces paroles.