très mature sur certains points, Aaron est papa de petites filles de 5 et 3 ans + il voue une grande admiration à l'acteur Daniel Day Lewis + il est marié à une femme de 23 ans son aîné + il pratique les claquettes et la capoeira + il adore tourner des films d'action pour tourner ses propres cascades + il entretient une liaison avec sa partenaire à l'écran Elizabeth Olsen + il n'a aucun problème avec la nudité, ce qui est plutôt pratique pour tourner des scènes de nus + il ne sait jamais quoi faire de ses cheveux ni de sa barbe, alors c'est toujours soit trop court, soit trop long + il a un gros faible pour les blondes, mais bon, il ne dit pas non aux brunes non plus + il a une sacré bande d'amis, c'est d'ailleurs ce pourquoi il éprouve le moins de difficulté dans la vie : avoir des potes + c'est un papa poule qui fait passer ses enfants avant tout, voilà pourquoi il reste marié

Voici un bout d'un vieux rp où je jouais un prêtre meurtrier... Voilà voilà je suis légèrement dingue.

"Pardonnez mes pêchés seigneur... Je ne fais ces actes que pour mieux servir votre cause."
Au fur et à mesure qu'il prononçait ces paroles, il se rendit compte qu'il se mentait à lui même. Qu'il mentait aussi à son Dieu. Sa perversion avait commencé bien avant son intérêt pour la religion. Et maintenant, il se trouvait une excuse, c'était honteux.
"Mais...je ne peux m'en empêcher, souffla-t-il en baissant les yeux face au crucifix."
Un frisson le parcouru quand il entendit un talon crisser sur la pierre de son église : un visiteur. Milo se redressa avec empressement, essuyant une larme au coin de son œil. Son visage torturé quelques secondes plus tôt reprit son aspect fade, mais accueillant alors qu'il se dirigeait vers la source du bruit.
"N'ayez pas peur mon enfant, vous êtes dans la maison du seigneur, assura-t-il en tendant sa main, afin de faire sortir de l'ombre le visiteur."
Une femme se dévoila. La peau moite, elle s'empara de la main du jeune prêtre, qui la guida jusqu'au confessionnal. Elle était de bonne famille, dans la quarantaine, riche à en faire des envieux. Et pourtant, il n'y avait qu'ici qu'elle se sentait bien. Les deux personnes prirent place chacun de leur côté, séparés par un grillage qui commençait à rouiller. Milo trouva là sa tâche du lendemain : le poncer puis le repeindre. Enfin, s'il n'y avait aucun mort à enterrer. Il fallait qu'il vérifie son planning. Il cligna des yeux fortement, c'était sa façon de sortir de ses pensées, puis il incita la femme à la confession.
"J'ai pêché mon père..."
Un soupir s'échappa de ses lèvres. C'était toujours des histoires d'adultère, qu'il n'arrivait pas à comprendre, n'étant aucunement attiré par la chair. Des fois, c'était un peu plus original, il lui arrivait de donner l'absolution à des banlieusards qui se sentaient coupables d'avoir détourné des fonds, ou encore d'avoir condamné leur génitrice à finir dans une piteuse maison de retraite. Mais ce qui le faisait vraiment vibrer...arrivait bien trop peu à son goût.
"J'ai empoisonné mon mari, avoua-t-elle sans émotions. Et ce n'est pas la première fois."
Elle marqua un silence, qu'il respecta, afin de l'encourager à continuer. Lui qui avait commencé à divaguer sur ses heureux souvenirs d'enfance était tout à coup bien à l'écoute. Même un sourd aurait pu entendre les battements de son cœur qui s'accélérait dans sa poitrine.
"J'en ai empoisonné six... Tous galants, charmants, honnêtes... Ce n'était pas pour l'argent ! Tenta-t-elle de se justifier. C'était juste...
- Pour le frisson ?"
La femme se tourna vers la grille et écarquilla les yeux en regardant le prêtre. Il la comprenait. L'homme avait changé. Il n'était plus celui qu'elle voyait comme un être insignifiant, servant à la rassurer quand à sa nature, mais une réelle menace. Ses yeux semblaient plus sombres, ce qui contrastait avec sa peau, si blanche. L'empoisonneuse se redressa en vitesse, décidant de prendre ses jambes à son cou. Malheureusement pour cette femme, elle n'en eu pas le temps. Milo avait anticipé sa réaction, comme il anticipait toujours les réactions des êtres humains, comme des animaux, comme des tueurs qu'il se délectait de faire disparaître. Le grand brun attrapa la femme par la gorge, et exerça une pression avec son avant-bras afin de l'étouffer. Tentant de résister, la veuve noire se tortillait dans ses bras, perdant au passage ses souliers qui valait une petite fortune. Il continua de serrer fort, jusqu'à ce qu'elle pousse son dernier soupir. D'habitude, Milo n'agissait pas de manière si spontané. Il ne dévoilait pas son vrai visage, au risque d'être découvert; mais cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas pu punir un fautif.
"Mon père ? lança quelqu'un qui venait d'entrer dans l'église."
Toute sa colonne vertébrale se raidit et en l'espace de quelques secondes, le jeune prêtre avait réussit à camoufler le corps de sa victime dans le confessionnal. Son habit remit en place et dépoussiéré d'un bref revers de main, il avança vers le fidèle qui venait lui rendre visite; satisfait, apaisé et le sourire aux lèvres.